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On trouve toujours des alternatives avec Amélie Joulaud !
En quête de sens au travail, Amélie Joulaud s'est donnée les moyens d'être sélectionnée en tant que stagiaire chez Auum, une entreprise française innovante, proposant une solution durable. L'article vous en apprend plus !
Bonjour Amélie. Que peux-tu nous raconter sur Saint-Stan’ ?
Je suis restée sept ans à Saint-Stan’ donc c'est un endroit qui m'est cher et dont je garde de très bons souvenirs. J’ai eu la chance de participer à plusieurs échanges durant ma scolarité comme celui en Angleterre, l’Espagne et la Grèce, des voyages qui m’ont donné l’envie de découvrir davantage le monde. J'ai apprécié avoir eu cette opportunité de voyager lors de ma scolarité grâce à l’établissement. Saint-Stanislas est également l’endroit où j’ai rencontré mes amis qui font partie intégrante de ma vie aujourd’hui. Enfin, la Stan-Ac’ était un événement incroyable, j’ai ce souvenir qu’en sixième, on attendait avec impatience de devenir élève de terminale pour être au fond de la salle polyvalente !
On était bien entourés à Saint-Stan avec des professeurs compétents et bienveillants comme Monsieur Bregeon, Madame Cadorelle ou Madame Violleau notre CPE de l’époque.
Comment as-tu opéré ton choix d’orientation ?
J'étais en filière scientifique parce que je me prédestinais à faire médecine après avoir réalisé des stages dans le secteur. Cependant, en fin de première, je me suis rendue compte que ça ne correspondait plus à mes ambitions du moment.
Je retiens particulièrement que ma professeure de SVT, Madame Caillé, m'a aiguillée en me parlant du DUT GEA (gestion des entreprises et des administrations). Je me suis renseignée et j’ai trouvé que c’était un bon compromis entre l'école de commerce et la fac. Elle a eu les bons mots et la bonne réflexion pour me guider. Si ça n’avait pas été le cas, je serais probablement ailleurs aujourd’hui.
T’es-tu engagée dans un DUT GEA ?
J’ai été acceptée à l’IUT de La-Roche-sur-Yon en 2016. Ce fut une très bonne expérience parce que j'ai eu la chance de faire partie d’une petite promo, ce qui permettait d’avoir une réelle proximité avec mes professeurs.et les autres étudiants.
J’y ai appris énormément de choses, c'était autant de la fiscalité que du marketing ou du contrôle de gestion. Au courant de la seconde année, je me suis spécialisée en gestion financière puis j'ai réalisé mon stage dans un service financier d'une entreprise, qui m’a beaucoup plu.
Mon DUT obtenu, je suis partie en Australie pour un an, afin d’obtenir un double diplôme un Bachelor Business Administration Australien et un DUETI. Vivre un an à l’étranger était une expérience incroyable, j’y ai appris beaucoup de choses sur moi même et sur ce que je voulais pour le futur. J'ai eu la chance de trouver un travail assez rapidement, dans un restaurant, grâce auquel je finançais mon année et développais mon anglais à l'oral, au contraire de l’université où je travaillais beaucoup plus l’écrit.
As-tu poursuivi tes études en finance ?
J'ai été admise à Kedge Business School sur le campus de Marseille en Master International Business. J’ai eu la chance de continuer à étudier en anglais car mon master était enseigné en full english, un vrai plus qui permet d’entretenir la langue au quotidien. Mon master m’a permis d’en apprendre encore plus sur le business development et les différentes entités d’une entreprise qui agissent en synergie pour augmenter la productivité de cette dernière. J’ai passé de super moments à Marseille avant l’arrivée de la crise sanitaire, à cause de laquelle mon stage de première année de master a été annulé.
J'ai entamé ma deuxième année en étant inquiète, je ne savais pas forcément dans quel domaine je souhaitais m’orienter. Je me suis donc questionnée sur mes valeurs et mes objectifs de vie. C’est ainsi que j’ai pris conscience de l’importance que j’accordais au développement durable et de mon souhait d’apporter ma pierre à l'édifice pour le monde de demain. J’ai eu la chance de passer le plus clair de mon temps pendant le troisième confinement au bord de la mer. Je pense que j’ai encore pris plus conscience de la beauté de ce qui m’entouré et la chance que nous avions de vivre dans un environnement aussi beau et riche en biodiversité.
J’ai donc orienté ma recherche de stage de fin d’études vers une start-up présentant un concept innovant et responsable. Je cherchais sur le moteur de recherche de Jobteaser et suis tombée sur l'offre de Auum. J’ai trouvé leur concept génial et je voulais faire partie du projet alors j’ai préparé mon entretien très sérieusement, je pense que ma motivation s’est vue car j’ai eu le stage.
Peux-tu nous parler du projet d’Auum ?
Auum c’est l’acronyme de Arrêtons l’usage unique maintenant. Les cofondateurs ont fait le constat qu’on passait notre vie à jeter, en entreprise c’est plus de 5 milliard de gobelets jetés par an, ce qui est colossal. Mais le problème c’est que si on passe sur des solutions réutilisables, on augmente notre consommation d’eau de soixante dix pour cent, car réutilisable signifie nettoyage. Elle a ainsi développé et breveté, une machine qui permet de nettoyer, désinfecter et sécher un verre en dix secondes avec seulement deux centilitres d’eau. L’objectif ? Supprimer l’usage unique et favoriser la réutilisation en entreprise. Auum c’est également une entreprise française qui favorise la réindustrialisation, toutes les machines sont assemblées à Paris, labellisées Origine France Garantie. Auum a fait le parti pris d’être intégré verticalement ce qui nous permet de maîtriser totalement la chaîne de valeur du produit. C’est un réel parti pris car aujourd’hui produire en France coûte plus cher mais c’est également la garantie d’un produit qui dure dans le temps et de meilleure qualité. Enfin, Auum c’est aussi un accompagnement, toutes les machines sont connectées ce qui nous permet de récupérer toutes les données pour les entreprises comme les économies d’eau réalisées, les économies d’énergie en passant par le nombre de gobelets sauvés.
Quel est ton rôle dans cette entreprise ?
Je travaille en tant que business developer et sales chez Auum. Mon but est de prospecter des entreprises afin de développer de nouvelles opportunités commerciales. J’interviens également sur les démonstrations pour de potentiels clients. Je participe à l’organisation des salons qui nous permettent d’augmenter notre visibilité en tant que start-up et de faire connaître notre produit. J’ai également la chance d’intervenir sur tout le cycle de vente, être sales spécialement dans une startup est très formateur car il a plus de challenge que dans un grand groupe où vous avez déjà les portes ouvertes. À Auum, je travaille chaque jour pour ouvrir des portes qui sont fermées et qui ne s’ouvrent pas facilement car la RSE n’est pas encore la priorité dans les entreprises, mais c’est très formateur et j’en apprends tous les jours. Ce que j’aime beaucoup dans mon travail c’est que j’ai la chance de vendre un produit qui a un réel impact positif pour la société de demain. Je ne vends pas juste pour vendre et je pense que c’est ce qui fait la différence.
Un futur professionnel à Paris ou à l’étranger ?
Personnellement, je souhaiterai partir de nouveau à l’étranger un jour, mais ce projet est en stand-by pour l’instant.
Même si j’ai eu l’occasion de vivre dans différentes villes, j’ai vraiment mis du temps à m’habituer au rythme parisien mais aujourd’hui je m’y sens bien. Paris est une ville riche de culture et je pense que c’est une chance d’y vivre, surtout pour le côté professionnel. Je m’épanouis beaucoup dans ce que je fais chez Auum et il me tient à cœur de continuer à contribuer au développement de ce projet et de répandre des pratiques plus responsables en entreprise.
Le mot de la fin :
Il faut faire confiance à la vie car elle nous mène là où nous devons être et ce pour une bonne raison.