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Les anciens élèves de l’Enseignement Catholique s’engagent pour un pacte éducatif global !
Eric Desbruères, ancien Président de l'Amicale, a été élu en Octobre dernier au Bureau de la COFAEC (Anciens élèves des établissements scolaires catholiques français : écoles, collèges, lycées, enseignement supérieur, formation continue). Il nous partage les dernières orientations stratégiques et décisions prises par la COFAEC.
Introduction
Le Pape François parle de « Catastrophe éducative » : beaucoup de jeunes sont laissés de coté partout dans le monde. On estime à 10 millions le nombre d’enfants qui pourraient prochainement quitter l’école. Il insiste sur le fait que la cellule familiale est le premier cadre éducatif.
Saint Irénée : « La gloire de Dieu, c’est la maturité de l’Homme », celle-ci ne peut survenir qu’après l’acquisition d’une formation entière, intellectuelle, morale et spirituelle.
Les Amicales d’anciens élèves dont une charnière : les anciens élèves actuels sont les actuels parents, grands-parents et futurs parents.
Intervention d’Antoine RENARD – Président d’honneur de la FAFCE
La famille est un refuge, un roc sur lequel on s’appuie, telle est la première leçon que l’on peut tirer de cette crise dont nous sortons :
Elle s’est engagée davantage dans l’Éducation quotidienne du fait de l’école en distanciel.
Elle est en charge de la 1ère action éducative qui est la transmission de la Foi et de l’Espérance.
Elle a un rôle d’alerte des pouvoirs publics à jouer, elle doit en être un partenaire privilégié.
Intervention de Mgr ZANI – Préfet de la Congrégation pour l’Éducation
L’Éducation est un droit fondamental de la Personne.
Les grandes transformations se font sur le terrain.
L’inégalité mondiale face à l’accès au numérique aggrave un constat préoccupant en matière d’accès à l’Éducation.
La première rupture a été la séparation de la réalité et de la transcendance, de l’Homme et de l’Absolu. Il faut une vision intégrale de l’Homme.
La deuxième rupture est horizontale, entre les Hommes eux-mêmes : générations, peuples, états, classes sociales…
La troisième fracture est celle de l’individu par rapport à la société et par rapport à son environnement.
Il faut se fixer de solides objectifs :
Mettre la Personne au centre. Éduquer c’est promouvoir l’Homme, conduire quelqu’un à lui-même, le prendre en charge.
Avoir le courage d’investir les meilleures énergies avec créativité, sur le long terme, générer des dynamiques.
Former des Personnes capables de servir des communautés.
La Famille, c’est le premier lieu où l’on apprend à vivre ensemble.
Les parents ont la responsabilité du développement moral de leur enfant ;
L’expérience spirituelle ne s’impose pas comme une évidence mais se propose.
Intervention de Mr BERGAN Sjur– Chef du service Éducation au Conseil de l’Europe
Référence à l’Article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.
Droit à l’Éducation qui est une dimension bien plus large que celle de l’Instruction qui n’en est qu’une composante.
L’Éducation est synonyme de Responsabilité, elle n’est pas un monopole de l’autorité publique.
L’Éducation rassemble 4 objectifs :
Préparation au marché du travail.
Acquisition de repères religieux (Éducation Familiale).
Apprendre à vivre en société.
Acquérir une connaissance élargie (Humanisme).
La connaissance du monde et des sociétés passe par une compréhension des religions, du fait religieux, sans ces repères une société ne peut être comprise.
Viennent ensuite la connaissance de l’Histoire (L’Europe est issue du désastre de la Seconde guerre mondiale) puis celle des Langues (pour communiquer).
L’Éducation pour quelle Société ?
Cf. diapo montrant la ligne Maginot, synonyme d’échec et celle des Vikings en chemin vers un but commun.
De quelle Éducation avons-nous besoin ? Avant de répondre à cette question, il faut répondre à celle-ci : Quelle société voulons-nous ?
Conclusion : avant toute chose, tenir compte de la religion et de la famille.
Intervention de Sr Myrna – Liban - Famille et Éducation : quelle complémentarité ?
Les écoles libanaises entretiennent des liens étroits avec la France.
La situation économique et sanitaire est catastrophique au Liban. Certains élèves ne sont pas revenus à l’école depuis début mars 2020.
Au XX ° siècle on a pris conscience de la complexité éducative, de la complexité des relations parents/école. Il y a une recherche permanente d’équilibre or aujourd’hui la relation est fragilisée. Il faut aujourd’hui penser coexistence et passer à la co-éducation, cela implique quatre aspects :
Dimension affective – apprendre à créer des liens.
Dimension cognitive : pour se développer, l’individu doit trouver du sens à ce qu’il fait.
Dimension sociale : autonomie et pouvoir sur le monde. Pour cela, il faut accéder à une image positive de soi-même, ce qui ne peut se faire qu’avec un cadre structurant.
Dimension double idéologique et spirituelle : la vrai, le grand, le beau !
Il a quatre « Co » à privilégier dans l’action éducative – Base du mot Courage !
Coresponsabilité – association Famille/École.
Coéducation – Cohérence éducative.
Communication – Il faut que l’Établissement soit au clair avec son Projet Éducatif et Communique sur son identité et ses valeurs.
Collaboration (impliquer les parents).
Cf. proverbe africain : « Il faut tout un village pour éduquer un enfant ».
L’École est d’abord un laboratoire d’humanité.
Bergan SJAR conseil de l'Europe
Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants, les écoles ont le devoir de les seconder autour de quatre axes incontournables :
Éducatif.
Didactique.
Pédagogique.
Spirituel.
Intervention de M BASSI – Président de la FAFCE
L’École chrétienne est capable d’aider à comprendre le monde, la réalité.
Elle n’est pas un modèle hégémonique.
Si les valeurs ne viennent pas de la famille, elles deviennent idéologiques et là commence une dérive de société qui n’aboutit qu’à des tensions et des conflits.
Il faut que l’école chrétienne entretienne les liens avec les familles.
Conclusion par M Laurent GREGOIRE – COFAEC
Les Amicales ont un réseau de solidarité entre les anciens élèves et l’école à laquelle ils peuvent apporter aide et éclairage dans le cadre de la Doctrine Sociale de l’Église.
Les anciens élèves s’inscrivent dans le pacte éducatif global, ils sont en lien avec la société.