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La transmission par le digital : dialogue avec Paul-Antoine Minassian
Il est possible de travailler dans une grande entreprise tout en ayant des aspirations éthiques. C'est le postulat de Paul-Antoine Minassian, un profil engagé !
Bonjour Paul-Antoine, quelques mots sur ton parcours scolaire et professionnel ?
Suite à l’obtention de mon Baccalauréat ES en 2015, j’ai intégré l'IÉSEG School of Management. Je suis en programme grande école anglophone spécialisation Marketing. L’innovation, la tech et le marketing digital sont mes domaines de prédilection.
Après ma troisième année, j’ai décidé de prendre un an de césure durant lequel j’ai effectué deux stages: le premier chez VeryChic à Barcelone et le deuxième chez Netatmo et ça a été l’occasion de me professionnaliser et de commencer à comprendre le monde du travail.
En ce moment, j’effectue mon stage de fin d’études en tant que consultant en transformation digitale chez Orange Consulting et je m’épanouis grandement !
En quoi consiste le métier de consultant ?
C’est une question qu’on me pose souvent car ce métier semble assez flou! En plus de piloter le projet, d’analyser les besoins et attentes du client, de cadrer les missions, de produire et animer des contenus en réunion et ateliers… Je constitue le lien entre les équipes techniques et le le client et fais en sorte que le langage de l’un soit compris par l’autre. Les équipes métiers et techniques n’ont pas les mêmes enjeux, les mêmes connaissances et les mêmes besoins. Les recentrer sur l’objectif commun fait donc partie de mes missions.
Quelles qualités faut-il avoir pour réussir ses missions ?
Pour travailler dans le conseil, les qualités importantes sont:
L’attrait pour le relationnel (avoir une écoute active, créer un lien de confiance, utiliser son intelligence émotionnelle).
La capacité à développer ses compétences et à progresser.
La curiosité et la flexibilité (développer de l’intérêt pour n’importe quel sujet et être proactif dans l’apprentissage).
L’adaptabilité et le goût du changement (être capable de capitaliser sur les expériences passées pour aborder constamment de nouvelles situations).
Quels sont les projets dans lesquels tu t’es engagé et investi ?
Pendant deux ans et demi, j’ai accompagné la fondatrice de “Boîte à Histoires” à développer sa stratégie d’entreprise et à concevoir les supports de communication, tout en gérant les équipes de développement web, de communication et de business développement. C’est dans ce cadre que je me suis chargé de l’organisation de l’exposition autour du centenaire de l’inhumation du soldat Inconnu.
Aussi, depuis que je suis sur Paris, je suis devenu professeur d’informatique en freelance. Cela a été l’occasion de développer des talents pédagogiques, de relation client et évidemment, de travailler sa patience.
À travers les projets que je mène, je souhaite transmettre, créer du lien et me rendre utile. Je pars du principe que si notre cœur bat pour un projet, on va s’y engager corps et âme et en retirer la plus belle des satisfactions.
Comment arrives-tu à concilier ta fibre humaine avec le monde du digital et de la technologie ?
Je suis très intéressé par l’aspect écologique de la tech et, à travers mes cours à l’IESEG ou mes stages, j’ai pu prendre conscience de l’impact environnemental des usages numériques (mails, matériel informatique, infrastructures…).
Avec la crise que nous rencontrons et la mutation des pratiques vers plus de digital, je me demande: l’usage exponentiel des nouvelles technologies est-il un risque ou l’innovation va-t-elle nous faire consommer moins? Mon optimisme me pousse à croire que la tech, de par les nouveaux usages qu’elle initie (gestion automatisée des stocks, des lampadaires sur les routes…) et les capacités techniques toujours moins consommatrices en énergie (5G, edge computing…) contribuera à, non pas sauver l’humanité mais être un outil de plus dans la quête d’un futur plus responsable.
De plus, ce secteur attire beaucoup de jeunes générations qui se sentent davantage concernées par l’écologie et l’éthique. Elles vont entreprendre et entreprennent déjà, des actions pour provoquer un changement positif dans la société et donc dans les entreprises. À titre personnel, je pense que le fait de travailler dans une grande entreprise tech me permettra (à petite échelle) de mener une action directe et d’agir pour la modification des pratiques.
Qu’est-ce qui te fait te lever le matin ?
Je suis motivé par l’impact de mes actions (même si ces dernières ne vont pas totalement changer la face du monde, évidemment) et par des projets à long terme. Je sais que pour les réaliser, je vais monter en compétences, me challenger et faire preuve de créativité. Aussi, j’ai constamment besoin de changement et de me trouver de nouveaux centres d'intérêts. C’est ainsi que je m’épanouis.
Des projets pour le futur ?
J’aimerai monter ma propre boîte dans quelques années après avoir bien déchiffré le monde de l’entreprise, peut-être grâce à une carrière dans le conseil… D'ailleurs, je suis en recherche active pour signer mon premier CDI en conseil (toujours), appliqué à la transformation digitale.
D’un point de vue des expériences personnelles, j’envisage de faire un tour des pays d’Europe de l’Est en inter rail et, un jour, rouler toute la sainte journée sur la fameuse road 66” à bord d’un vieux Combi Volkswagen retapé. Le tout, entre amis.
Un mot pour la fin ?
Je remercie l’établissement Saint-Stanislas qui, depuis ma sixième, m’a donné l’opportunité de rencontrer des amis fidèles et des professeurs passionnés, compétents et pédagogues. Ils m’ont transmis l’amour et la passion à éprouver à l’égard de son travail.
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