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Hortense Boislève-Breffeil sur le tapis rouge de Cannes !
Du développement à la postproduction en passant par le tournage, les métiers de la production audiovisuelle sont très variés. Persévérance, rigueur, anticipation et patience sont de mise pour transformer le scénario en clap de fin. Flashback avec Hortense Boislève-Breffeil.
Bonjour Hortense. Durant quelle période as-tu été scolarisée à Saint-Stanislas ? Quelle filière et quelles spécialités ou options avais-tu choisi ?
J’ai été à St-Stan trois ans pour mes années lycée entre 2013 et 2016. J’ai fait une Première Scientifique avant de bifurquer vers une Terminale ES, j’étais plus à l’aise avec l’Histoire qu’avec la Physique. J’avais pris également l’option Cinéma-Audiovisuel qui fut un élément déclencheur dans mon choix d'études.
Quel est ton meilleur souvenir et avec qui l’as-tu partagé ?
J’ai plusieurs bons souvenirs, je me souviens avoir participé au BDE en Première et Terminale. En Terminale je faisais même partie du noyau central du BDE, nous étions six terminales à assurer la “présidence” en quelque sorte. C’était des moments de partage très enrichissants, et avec une amie nous étions cette année-là en charge du Bal de Promo.
Quels sont les apprentissages acquis à travers ces expériences ?
Organiser des évènements comme ceux-là nous permettent d’apprendre différemment de ce qu’on apprend au lycée ( la comptabilité, la relation aux institutions, aux entreprises, la gestion du stress et des normes, la gestion d’une équipe… ). Ce sont des expériences comme celles-ci qui m’ont conduite à vouloir faire un “métier d’organisation et de créativité”
J’ai également beaucoup appris lors de notre tournage d’option cinéma en Terminale qui était un bon moment passé avec toute l’équipe, et de belles rencontres. Nous avons notamment passé quelques jours à Paris tous ensemble dans le cadre d’un voyage scolaire.
Quels facteurs t’ont motivé à réaliser une licence en droit ? Quels savoirs et savoir-faire t’ont aidé à réussir ces études, réputées pour leur difficulté ?
Lors de mes études de droit j’ai continué à me tourner vers les associations étudiantes. J’ai donc continué à m’investir dans des événements pour les étudiants où j'étais chargée de la communication, ce qui m’a fait acquérir encore de nouvelles compétences. C’est par ce biais là que j’ai pu rencontrer de nouvelles personnes et bien m’entourer pour ces années de licence. Je pense que pour bien réussir, peu importe les études, il faut bien s’entourer afin de pouvoir compter les uns sur les autres.
Ensuite, tu as décidé de t’orienter vers un master en production audiovisuelle à l’ENSAV de Toulouse. Pourquoi ce choix ?
Mes études de droit me plaisaient mais, dès le départ, il s’agissait plutôt d’obtenir un diplôme le plus large possible pour ensuite m'orienter dans l’audiovisuel et particulièrement vers les métiers de la production audiovisuelle. L’ENSAV a l’avantage d’être une école publique et donc gratuite (qui ne sont que quatre en France) dans une ville très étudiante.
Tu as réalisé un stage en télétravail en tant qu’assistante de production. Quels sont les tâches principales de ce poste et comment as-tu vécu cette expérience ?
Mon stage chez Minimum Moderne, une société de production basée en Hautes-Pyrénées s’est fait en télétravail à cause du Covid. C’était certes pas optimal comme manière de travailler mais j’ai eu la chance de tomber dans une entreprise qui avait l’habitude des moyens de communications à distance. Ainsi, je n’ai pas été particulièrement impactée.
Mes missions étaient très diverses : contact avec les clients, vérification et classement de documents, lien entre fabrication et clients, organisation de tournages, suivi de festivals et de travaux de communication, stratégie de diffusion, suivi d'écriture de projets, lecture ou relecture de projets, recherche et documentation… En soit, cela m’a permis de découvrir toutes les étapes de production d’un film de sa conception à sa diffusion en festival.
Pour une première expérience en tant qu’assistante de production, j’ai eu la chance d’avoir un stage très complet avec un maître de stage qui m'impliquait dans chaque projet et à chaque étape en prenant soin de me montrer et m’expliquer les différents documents.
Dans quelle type d’entreprise souhaiterais-tu réaliser ton stage de fin d’année ?
Je vais réaliser mon stage de fin d'étude dans une société de distribution à Nantes, Wayna Pitch, la distribution étant l'un des secteurs auxquels mènent mes études. Le distributeur définit les objectifs de vente et de diffusion des films dans les différents circuits d’exploitations : salles, TV, mais aussi supports vidéo et sites internet… C'est le distributeur qui fait le lien entre le producteur et les exploitants (les salles de cinéma) et doit convaincre ces derniers de programmer le film. Il en assure également la promotion en réalisant les bandes annonces, les affiches et les copies.
Je suis donc très heureuse de pouvoir commencer mon stage dans cette société afin de mieux découvrir ce métier mais également développer mes compétences dans le secteur de la distribution. J'ai hâte de pouvoir commencer !
Peux-tu nous dire quelques mots sur tes expériences associatives ou de bénévolat ?
En parallèle de mes études, j’ai toujours gardé un pied dans le scoutisme où je suis toujours cheftaine. C’est une belle école de la vie qui permet à chacun de développer ses talents et ses compétences.
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