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Faire de l'événementiel un terrain de jeu avec Marine Bachelet !
La crise sanitaire a révélé de nouveaux enjeux pour le secteur de l'événementiel. Marine Bachelet (promo 2012) nous explique comment être efficace et réactif dans la gestion de projet afin d'assurer le coup !
Bonjour Marine. Durant quelle période as-tu fréquenté Saint-Stan’ et quel parcours y as-tu suivi ?
Bonjour Ghizlene, je suis arrivée sur les bancs de St-Stan' dès la Sixième en 2005 et j’y suis restée jusqu’à l’obtention de mon bac ES en 2012.
Quelles figures ou évènements retiens-tu particulièrement ?
J’ai eu la chance d’effectuer beaucoup de voyages/échanges au cours de ma scolarité entre le PAE, Paris, Reading (via l’option classe européenne) et le plus marquant, Seattle en classe de Seconde. La préparation d’un tel voyage donne une autre dynamique à l’année à passer : cela donne un bel esprit de groupe au sein de la classe, et des rapports privilégiés avec les professeurs qui nous accompagnent.
Quels facteurs sont intervenus dans ton choix d’orientation post-bac ? ?
Je ne savais pas ce que je voulais faire comme métier par la suite donc je me suis orientée vers des formations généralistes. C’est sous les conseils de ma professeure principale de terminale, Mme Battaglini (que je salue au passage), que je me suis présentée à l’université de Paris Dauphine et à des classes préparatoires, voie économique.
Dans quelle école t’es-tu formée ? Quels stages as-tu réalisés dans le cadre de ta formation ?
Suite aux concours aux écoles de commerce post-prépa, je suis allée à Grenoble École de Management pour y obtenir un Master 2, spécialisations gestion de projet et marketing.
Concernant les stages, le premier était de trois mois et je l’ai effectué chez GEA Réfrigération en administration des ventes & logistique. Vient ensuite l’année de césure composée de deux stages de six mois. J’ai réalisé le premier au Salon du Chocolat (via l’agence Event International) en tant qu’assistante chef de projet et le second chez le traiteur événementiel No More Penguins, toujours au même poste.
Qu’est-ce que la gestion/le management de projet ? Quelles sont les compétences clés à mettre en œuvre pour réussir ?
Manager un projet c’est suivre un cycle d’étapes visant à organiser le bon déroulement d’un projet et l’atteinte de ses objectifs. Cela va de la conception du projet, à la planification, à l’exécution et finalement au bilan post-réalisation.
Les qualités recherchées chez un chef de projet sont l’organisation, la rigueur, la créativité, l’écoute et surtout une grande adaptabilité. C’est un métier qui s’apprend majoritairement par la pratique.
Tu as été assistante chef de projet pour le salon du chocolat. Comment se déroule la préparation de cet événement de grande envergure ?
Pour appréhender un événement au format salon, il faut le découper en plusieurs mini projets et les faire avancer simultanément, après avoir établi les dates d’échéances souhaitées pour chacun. Et même avec la meilleure des organisations en amont, il y a toujours des imprévus à gérer le jour-J. Il faut se tenir prêt pour être réactif et efficace !
Tu travailles chez No More Penguins depuis plus de trois ans. Quelques mots pour présenter ton entreprise ?
Comme mentionné précédemment, il s’agit d’une société qui évolue dans le domaine de l’événementiel culinaire, en proposant des prestations de traiteur, de service et de mixologie. Les événements couverts sont très variés : réceptions d’entreprise, lancements de produit, vernissages, salons, montages de restaurant éphémère, showrooms etc… Cela donne accès à de magnifiques lieux et soirées de la capitale !
J’avais beaucoup apprécié mon stage de césure chez eux parce que c’était une petite structure en pleine expansion et que même au statut de stagiaire, on me donnait beaucoup d’autonomie et de responsabilités. Je n’ai donc pas hésité à revenir quand ils m’ont rappelée à la fin de mes études.
Quelles sont tes missions ? Comment décrirais-tu ton rôle ?
J’ai deux casquettes en une : je suis à la fois cheffe de projet et commerciale.
En tant que cheffe de projet, je dois répondre aux demandes reçues, c’est-à-dire analyser le brief du client/prospect, conceptualiser l’événement correspondant à ce brief, échanger avec le client pour arriver à la prestation sur-mesure voulue, coordonner les prestataires en amont de l’événement et assurer l’accompagnement du client le jour-J.
En tant que commerciale, je dois gérer et fidéliser un portefeuille de clients à l’année, à travers des appels, des rendez-vous ou des dégustations.
Dans quelles mesures as-tu souffert du ralentissement de l’activité avec la crise sanitaire ?
Les annulations d’événements ont commencé dès février 2020 dans ce secteur, et depuis, nous suivons les vagues du virus en enchaînant des périodes d’inactivité totale, suivies d’activité intensive. Nous sommes en quelque sorte devenus des saisonniers malgré nous. Il y a heureusement toujours du travail de fond à faire entre deux vagues pour s’occuper, mais j’admets que ceci reste moralement compliqué à gérer.
Quelles orientations et conseils donnerais-tu à ceux qui souhaitent s’investir dans la gestion de projet ?
Il y a de la gestion de projet dans tous les domaines, je ne parle donc ici que de mon expérience dans le secteur de l’événementiel. La clé, c’est la pratique sur le terrain car des cours seuls ne peuvent pas entièrement préparer à ce type de métier. Déjà en école de commerce, le module Gestion de projet était sous la forme d’un cas concret à gérer en équipe (organiser une course à pied solidaire dans la ville de Grenoble pour ma part).
Le mot de la fin :
Le secteur de l’événementiel ne fait actuellement pas rêver mais en temps normal, c’est un chouette terrain de jeu et de challenges que je recommande vivement !
Plus personnellement, j’en profite pour saluer ma jolie bande de copains gardée depuis mon passage à St-Stan', ainsi que Mme Mouray et M. Bardon qui ont contribué à sa création en nous emmenant à Seattle.