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Cécilia Sonnet (OSE) : Savoir profiter des moments de pause
Déclic. La période de confinement a permis à Cécilia Sonnet de donner un nouveau souffle à son quotidien professionnel : elle s'est lancée dans OSE en étant convaincue que "le monde du travail évoluera en responsabilisant chacun de ses acteurs sur son épanouissement professionnel". L'Amicale vous présente cette entrepreneuse bienveillante.
Bonjour Cécilia. Quand as-tu été élève à Saint-Stan’ ? Qu’est-ce qui a marqué ta scolarité ?
J’ai fait mon collège-lycée à St-Stan’ de 1997 à 2004 (si mes calculs sont bons ;)
Quelle filière as-tu suivie ?
Filière ES, spécialité Economie.
Qu’as-tu appris à Rennes School of Business ? Que penses-tu de cette formation ?
J’ai d’abord découvert la VRAIE vie étudiante après deux ans de Prépa... Et je retiens surtout de cette formation :
Une ouverture sur le monde de l’entreprise.
Une ouverture au plaisir de faire/de contribuer à un projet collectif à travers notamment mon implication au sein de l’asso du 4L TROPHY.
Et enfin, une ouverture sur l’international : tous les cours étaient en anglais, on était mélangé à des étudiants étrangers et j’ai passé ma 3ème année de cursus aux Philippines.
J’ai pris conscience quelques années après de la maturité personnelle et professionnelle que ces années ont pu m’apporter.
Peux-tu nous parler de tes débuts dans le monde professionnel ?
J’ai fait un cursus relativement général pour ne pas “me fermer de portes”. Et aussi, soyons honnête, parce que je ne me connaissais pas très bien à l’époque.
J’ai trouvé mon premier emploi au sein d’une petite agence de communication à Paris qui accompagnait des entreprises dans leur projet de mixité et d’empowerment des femmes. Petite, car on était quinze, mais en réalité j’ai eu la chance de passer trois années extraordinaires à travailler sur des projets à impact, pour de grands groupes comme la SNCF, CASINO, BNP PARIBAS ; entourée d’une équipe vraiment chouette et inspirante. C'était un peu une deuxième famille pour moi en arrivant à Paris.
Là encore, je mesure ma chance d’avoir connu un début de parcours professionnel si privilégié et enthousiasmant.
Tu as ensuite travaillé pendant six ans chez Webedia. En quoi consistait ton poste ? Quelle a été ton évolution professionnelle ?
On a en effet fusionné avec Webedia en 2013 et j’ai alors pris le poste de Directrice de Clientèle pour l’Oréal Paris, qui était le compte historique de l’agence.
Je me souviens avoir beaucoup hésité devant l’ampleur de la mission et du scope (coordination d’une quinzaine de pays, le tout en anglais… Cadeau ! Finalement, j’ai accepté et cela a été des années riches où j’ai beaucoup appris sur la relation client/le management (et donc, sur moi au passage).
Pour autant, cela a été émotionnellement intense et c’est la raison pour laquelle, j’ai ressenti le besoin de changer d’air et de quitter Paris. C’est principalement ce qui m’a amené à rejoindre la filiale espagnole de Webedia, à Madrid, en 2017. Là-bas, j’ai occupé un poste de manager d'équipe puis un poste de Responsable Commercial. Bien que la vie espagnole m’ait fait beaucoup de bien, d’un point de vue professionnel, j’ai senti que je m’étais éloignée de ce qui m’animait et de l’environnement de travail qui me correspondait.
J’ai donc fait une rupture conventionnelle en février 2020... Bien inspirée !
Comment la crise sanitaire a-t-elle impacté ton quotidien professionnel ?
Je dois dire que j’ai adoré mon année 2020. Suite à ma rupture conventionnelle, je me suis octroyée du temps pour faire un bilan de compétences et explorer différentes pistes.
Le fait que le monde soit sur “pause” m’a beaucoup aidé à prendre ce temps de pause sans culpabilité. Je me sentais très chanceuse de pouvoir m’offrir ce temps pour me connaître, me former, rencontrer plein de personnes inspirantes.
Quelles occasions as-tu saisies ?
J’ai passé la fin du confinement et l’été 2020 chez mes parents, au bord de la mer. Une vraie bulle d’air. Après douze ans entre Paris et Madrid, cela m’a fait un bien fou d'être entourée de ma famille, de mes amis et de vivre dans un lieu si serein et familier.
Après l’été, je suis repartie à Madrid et j’ai senti que c'était le bon moment pour moi de quitter mon appartement et ma vie espagnole pour revenir m’installer en France.
Comment es-tu devenue professeure de yoga, personal trainer et coach ?
Le bilan de compétence que j’ai fait m'a beaucoup aidé à définir ce qui m’animait et aussi à faire des petits pas pour moi, sans chercher forcément de résultat. C’est dans cette perspective que je me suis formée comme prof de yoga pendant six mois puis que j’ai fait une formation de “Personal Trainer”. Ce terme est clairement “barbare” mais l’idée à retenir est que pour accompagner des hommes et des femmes, j'alterne différentes postures (de coach, de mentor, de facilitatrice, de formatrice) selon le besoin et l’objectif de la personne / du groupe.
Que proposes-tu ? Qui sont tes clients ?
En lançant (OSE), mon ambition est de créer des moments de pause qui remettent les gens en mouvement. Comment ? En les reconnectant à eux, à leurs besoins pour leur donner l’élan et la joie de passer à l’action.
Pour en avoir fait l'expérience à titre personnel, je suis convaincue qu’on a toutes les réponses en nous et qu’on a juste pas forcément appris à s'écouter, à se faire confiance et à s’autoriser à exprimer ce qui nous anime.
Concrètement, je propose des ateliers alliant le yoga & le co-développement professionnel, en petit comité de 6/8 personnes. Ce sont des accompagnements de quelques mois pendant lesquels, je réunis un groupe de pairs.
En ce moment par exemple, j’accompagne un groupe de personnes en transition professionnelle et un groupe d'entrepreneurs.
J'aimerais également lancer ces ateliers en entreprise car j’aimerais que les choses bougent aussi dans cet environnement. Je suis notamment convaincue que le monde du travail évoluera en responsabilisant chacun de ses acteurs sur son épanouissement professionnel.
N’est-il pas compliqué de trouver un rythme lorsqu’on est indépendant ?
Bien sûr, c’est un travail et une attention quotidienne que de trouver son rythme.
De mon côté, je me dis que j'expérimente, que rien n’est figé. Par exemple, pour le moment, je travaille de chez moi mais à moyen terme, pourquoi ne pas partager des bureaux avec d’autres indépendants.
J’ai lancé (OSE) seule car j’en ressentais le besoin mais je suis très à l’aise, avec l’idée de travailler un jour avec des partenaires / des associés.
Que t'a apporté cette reconversion professionnelle ?
Beaucoup de joie, de sérénité et de belles rencontres.
L’amicale peut-elle relayer ou diffuser un besoin ou un message ?
La promesse d’(OSE) vous parle à titre individuel ?
Votre organisation aurait besoin de temps de pause collectifs pour retrouver individuellement l’élan d’agir?
Alors, n'hésitez pas à me contacter, je serais ravie de pouvoir en discuter de vive voix avec vous !
Et pour aller plus loin, l'Amicale vous informe..
Cécilia animera deux ateliers découverte, qui auront lieu à St Stanislas, auxquels nous vous invitons :
le Mardi 1er mars de 16h à 18h30 pour les personnes en transition professionnelle
le Jeudi 20 mars de 18h à 20h30 pour les Entrepreneurs/Chefs d'entreprise
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à nous contacter : contact@amicaleststan.fr
linkedin.com/in/cécilia-sonnet-a376041a